19 août, 2011

Rome

Classé dans : album presque nouveau,pop — piteur @ 13:24

Une pochette sobre qui attire l'oeil.

Je ne connais pas très bien Danger Mouse, mais je dois avouer que j’ai bien aimé son travail avec Gnarls Barkley et avec Black Keys. Son dernier disque, sobrement intitulé « Rome », a été réalisé en collaboration avec Daniele Luppi, un compositeur italien. La pochette m’a attiré et je me suis senti obligé d’y jeter une oreille.

D’après ce que j’ai pu lire, les deux artistes ont voulu faire un album qui sonne comme du Ennio Morricone ou, du moins, comme un western spaghetti. Le résultat est assez étonnant. Personnellement, la référence au western ne m’a pas apparu si évidente que ça, je pense que c’est le fait que l’album soit très « clean » qui fait cet effet-là. Car quand je pense à la musique d’un Sergio Leone par exemple, je pense à un grain particulier, une sorte de vieillissement qui fait le charme de la bande-son, et on ne retrouve pas cet aspect dans « Rome ». Cependant, ce n’est pas pour autant que le disque est raté, loin de là.

Car « Rome » est beau. Les arrangements sont d’une grande qualité, et on ne trouve quasiment aucune faute de goût. Chaque instrument est à sa place. Les quelques featurings sont de qualité, puisqu’il s’agit de Jack White et de Norah Jones, dont les voix collent parfaitement à l’ambiance du disque. Danger Mouse et Daniele Luppi ont définitivement réussi à créer un disque beau, qui ressemble à du Ennio Morricone mais pas trop, ce qui lui donne une unicité qu’il n’aurait pas si ses auteurs avaient décidé de singer bêtement le célèbre compositeur.

« Rome » en 3 mots : agréable, unique, complet.

Un extrait ici

18 août, 2011

Spring Tales

Classé dans : album presque nouveau,hip-hop — piteur @ 19:08

La pochette, assez laide, montre que l'intéressement principale de Fuzati est la musique elle-même.

Fuzati, sorte de chef de file du rap alternatif français, a sorti l’année dernière un album intitulé « Spring Tales », sous le nom du Klub des Loosers. Je me suis évidemment jeté dessus pour l’écouter, pensant ainsi pouvoir constater l’évolution du personnage six ans après le désormais culte « Vive la Vie ».

Et bien rien à voir. Fuzati propose ici un album uniquement composé d’instrumentales. Le Klub des Loosers faisant une percée dans l’abstract, ça donne quoi ? Et bien tout d’abord, on peut dire que c’est loin d’être désagréable. Le groupe affirme un peu plus son penchant pour la musique des années 60, à grand coup de cuivres et de lignes de basses élégantes. C’est un album tout en finesse que nous propose le Klub ici. Le célibataire éternel sait donc donner du plaisir. On pense un peu à Air version Hip-Hop, dans les influences.

Après, il est vrai que ce disque n’est pas exempt de défauts. Le principal selon moi est que, bien que chaque piste explore un univers différent, on ne note pas dans chacune d’entre elles de grandes variations, on reste souvent pendant 2 minutes sur une production assez uniforme. Pas de tour de force à grand renfort de scratch donc, on reste dans un truc plutôt lounge. Mais le rendu est finalement bon et chaque instru pourrait assurément être reprise par un MC en mal de productions de qualité.

Spring Tales en 3 mots : élegant, simple, monotone.

Un extrait ici

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